Quand les pensées s’obscurcissent,
S’asseoir
Et chercher l’origine de ces idées noires.
Souvent ce n’est rien, une offense
Qui s’enracine au lieu de s’envoler
Se ramifiant alors jusqu’à s’ancrer
Profitant du sol fertile qu’est l’inconscience
Accepter, changer ou partir
Tout est pourtant tellement simple
Ne pas se soucier de l’avenir
Côtoyer les cieux en visant l’Olympe
La souffrance, toujours existera
Mais pourquoi courir après elle ?
S’il est possible de s’envoler
En parcourant la terre, le ciel
Vivre sans jamais se retourner
Et partir quand la peine s’en mêle
La vie, le temps d’une étincelle
Beauté infinie à portée de main
Ne jamais remettre au lendemain
Ce qui peut être fait la veille
Pourquoi se contenter de peu
Et suivre des chemins tous tracés
Quand, dans cet univers infini
On n’a jamais vraiment fini de rêver