La joie de croiser quelques regards
Illuminant des corps déjà magnifiques
Courbes voluptueuses et sons magiques
Qui obligent la soleil à veiller tard
Quand le rideau sur la pièce descend
Noir et sinistre, divisant la lumière
Les spectateurs s’éclipsent lentement
Et voici déjà leur retour en enfer
Faute de sens défini, voie inexistante
Le néant courant devant des pieds nus
Sans volonté créatrice, sans pensées convergentes
Impossible de se définir un simple but
Mais vous, corps sublimes, fendant la vie
Glissant sur le destin comme sous la pluie
Au moral vous faites le plus grand bien
De mon être, vous extirpez tout chagrin
J’apprécie ma solitude, et la potentialité
Je ne fais pas grand chose, mais j’espère
Vivant dans le présent sans grande vitalité
Je retrouve enfin ma joie et mon humeur légère
Merci à vous, tendres créatures divines
Qui égaillez et soignez mon coeur meurtri
Vous permettez à ma pauvre âme libertine
De ne pas mourir complétement d’ennui