Homme itinérant, déraciné,
Je parcours le monde en solitaire
Je suis chez moi tout à côté
En avion je m’ancre à la Terre
Des souvenirs comme des cartes postales
Que je garde au frais dans ma mémoire
Voyager simplement, beaucoup d’escales
Je m’arrête là où m’attire la douceur du soir
J’apprécie autant que je le peux
Bien que la fatigue pointe souvent
Je vis aussi vite que je le veux
Jusqu’à ce que je m’écroule en avant
Chaque jour est un monde nouveau
Neuf et dépourvu de vieux sentiments
La mort n’est plus vraiment un fardeau
Lorsque l’on recommence aussi souvent