Te voilà seul à regarder les étoiles
A travers le hublot, ciel tranquille
Nuages atténuant la lumière des villes
Tu espères quand même voir pointer une âme
Moment de doute dans une nuit fragile
Parfois il est dur de rester calme
Un cœur éveillé a la douleur facile
Surtout quand autour les fleurs fanent
Il y a bien cette personne au dehors
Qui ne demande qu’à partager ton temps
Mais insatisfait toujours, tel un enfant
Tu te prends à espérer encore et encore
Tu te crois différent, grand et insensible
Mais tu n’es qu’un être perdu et malheureux
Mourant de soif sous un soleil torride
Refusant de boire car le verre est trop vieux
Certes le futur semble bien incertain
Plutôt évident, car il n’existe pas encore
Alors au lieu de penser à demain
Tu ferais mieux d’aller voir s’il fait beau dehors