Quand la Terre nous y invite
Et que le Monde nous regarde
Que la vie se précipite
Vers une fin qui tarde
Quand l’aurore, point d’espoir
S’affirme et réchauffe les coeurs
Que le Soleil broie du noir
Quand il fait s’épanouir les fleurs
Quand l’âme solitaire déambule
Vers un horizon très incertain
Et que les corps meurtris reculent
S’emmêlant les pieds dans le chagrin
Alors la paix, ayant âprement combattu
La souffrance, l’envie, le moi
Au combat, de nombreux disparus
Rappellent au coeur ses premiers pas
Etre solitaire, errant sans but
Je me demande qui je fuis
Je construis, simplement, je suis
J’espère parfois juste éviter la chute
Et me voilà, demain, autre, nouveau,
De bon matin et de bon pied
Déambulant seul comme un idiot
Dans ce monde réservé aux insensés