Mais qui es-tu?
Le soleil apparaît, sortant Brume de ses rêves
Le brouillard disparait, la rosée sur tes lèvres
Annonce une journée radieuse, aube nouvelle
Grand Jaloux, le monde t’observe de la ruelle
Dévouée, sérieuse, aimante et méthodique
Tu recherches dans tes livres quel savoir transmettre
A ces grands enfants au regard fantomatique
Inconscients de la chance qu’ils ont de te connaître
A chaque détour par la Rome Antique
A chaque pensée pour les Grecs Anciens
Tu imagines peut-être un endroit romantique
Ou ce monde pourrait être enfin tiens
Tu rêves d’equippées sauvages, d’envolées lyriques,
De voyages, de vastes étendues et de cette musique
Qui fera vibrer ton âme et le ciel tout entier
Qui a dit que la vie était compliquée?
Mais qui sont ces gens qui te vouent aux gémonies?
Qui peut prétendre connaitre ton coeur mieux que toi?
Es-tu certaine de vouloir vraiment changer de vie?
Tu sembles si sereine, si mystérieuse, si…toi
Qui peut-on encore croire dans le monde actuel
Tellement d’actes, de gestes incompréhensibles
De mots d’amours qui chaque fois manquent leur cible
Et finissent par emporter de simples mortels
La vie, c’est comme apprendre une langue étrangère
Le début est rempli d’insolubles mystères
La persévérance amène peu à peu la récompense
La joie immense qu’apporte la connaissance
Le rythme s’accélère soudain sans raison apparente
L’auteur s’emballe, et sa prose débordante
Finit par envahir les quatre coins du monde
De voyage en voyage, de seconde en seconde
Il pense toujours aux mêmes moments magiques
Passés à parler de rêves, d’ailleurs utopiques
De ces épopées, de tous ces moments épiques
Qui ont parcouru le monde au grand galop
Comme Duc et sa Duchesse, êtres symbiotiques
Qui défient le temps qui passe, seuls au bord de l’eau
La fin semble approcher, la phrase attend son point
Drôle d’idée d’assembler de tels morceaux de vie
L’auteur s’est sans doute un peu perdu en chemin
A trop regarder les étoiles, on en oublie la nuit
Qui nous emporte au loin et nous cache l’essentiel
A trop regarder les étoiles, on en oublie le Soleil.