Je vogue sur un bateau, chahuté par les vagues
Le coeur flottant sur un océan amer
Piqué par le sel, hanté par les ombres
Mon corps ne semble plus toucher terre
A peine esquissées, déjà emportées,
Mes idées virevoltent avec les embruns
Se perdant dans ces sublimes immensités
Sombrant dans des abîmes sans fin.
L’océan me regarde et me sonde
Se demandant quel imprudent je fais
Petit homme dans ce vaste monde
Ne sachant pas où il veut chercher
Je me sens seul avec l’horizon
Le Bleu recouvrant ciel et mer
Le Blanc des oiseaux tout au fond
Me laisse entrevoir un retour en enfer